JE VAIS BIEN, SOECHA, vue pour Gérard LePrince, Mise en ligne par l'équipe de rédaction


L’OUVRAGE «JE VAIS BIEN» DE SOECHA vu par Gérard LePrince

Par Gérard Kofi ABOTSI, dit Gérard LePrince, ( écrivain-Auteur poète, professeur de Français, Critique...)

Biographie De L’auteure

Native du Togo, SOSSOU ESSI Candide, nom d’auteure SOECHA, est née le 10 Décembre 2000 dans la ville de Lomé la belle qui l’a vue grandir. Elle a obtenu son Baccalauréat scientifique en 2017 au Complexe Scolaire LA REVELATION, événement qui contraste avec ses énormes penchants pour la littérature. Actuellement en troisième année de Licence en Psychologie du Travail à l’Université de Lomé, elle nous présente sa première œuvre «Je vais bien» qui n’est autre qu’un reflet de sa personnalité singulière et de sa plume atypique. 


RESUME DE L’OUVRAGE

Jeunesse rime avec «S.M.S», pourtant elle pourrait également rimer avec S.O.S. La douleur est un concept trop souvent réprimé en Afrique, car aller mal est presque devenu une honte, un tabou. Cela ne vient que s’ajouter à la liste un peu trop longue des construits psychologiques et sociaux que notre chère Afrique nous a légués. C’est donc ce qu’Adjowa découvre dans cette aventure; mais à quel péril?  



INTRODUCTION

«Il y a la différence entre un livre de voyage
et un livre qui fait voyager!»

  « Je vais bien » traite assez de thématiques que pour les citer, ne serait-ce pas quelque chose de bout des doigts ; cependant, entre autre, on peut citer les conditions de la féminité, surtout de nos jeunes filles de notre temps, qui pensent que la vie est toute rose et peuvent en faire tout ce qu’elles pensent ou désirent avec; sans oublier les jeunes garçons aussi, en bref, cet ouvrage s’adresse spécialement à la jeunesse tout entière. Il y a aussi entre autre la dépravation du concept des réseaux de communications, puisqu’elle est la cause principale des maux de notre génération maintenant et de notre sœur Adjowa. Et maintenant, comment faire pour arrêter la saignée ? C’est de ces genres de thèmes, de questions que traite cet ouvrage.  
      Dans notre monde d’aujourd’hui, où nous vivons entre les prouesses de la science, comme l’avait bien prédit le grand scientifique Berthelot dans son texte: « le monde radieux de l’an 2000» ; la science a bien rehaussé ses merveilles qui nous propulsent et je pense que c’est pour éternité, en d’autres termes, qui rendent nos quotidiens faciles à vivre, plus précisément, ici et d’ailleurs, dans le domaine de la communication, par exemple, nous en avons assez. Et comme le précise M. Pagnol : «Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme!» Ces outils ne sont pas destinés à nous nuire, à nous faire du mal, mais plutôt à nous aider, à nous secourir, donc, tout simplement, c’est à nous d’en faire bon usage. Ici, comme nous le démontre Adjowa, personnage principal et celle qui nous conte ses aventures, aiguës et ambiguës à la fois, pas de paradoxalité selon le mot, dans le domaine pas aussi commun, mais qui est destiné à enseigner ses autres sœurs et les autres qui ont pris les réseaux sociaux comme leurs salons. Mais pour anticiper la radicale du développement proprement dite, qu’est-ce que cette histoire, si pertinente et accablante nous réserve-t-elle ? 
  Les lignes suivantes nous en diront peu et le gros lot est de procurer l’ouvrage pour être au parfum de cette belle histoire. Mais, je vous siffle à l’oreille que c’est rien que de surprises comme nous l’aimons tous ! 

   Cet ouvrage de SOECHA, intitulé JE VAIS BIEN, révèle bien cette qualité artistique et l’habileté de l’auteure en matière de la spéculation de la nature et les scènes d’autour d’elle et sans doute pour aller bien, être dans sa peau, sans divaguer; peuplé de suspenses pas mal, cet ouvrage et de plus à ça, vivant, motivant, consistant car ça vient directement du cœur, de l’âme, d’où je ne me suis pas étonné d’avoir lu le contenu, et en vérité, j’ai eu la dose de la satisfaction de mes attentes. «Écrire seul ne suffit pas, il faut savoir quelle âme (...) insuffler dans ses écrits, dans son livre et qui avantageront l’être humain ? puisqu’on n’écrit pas pour soi-même, mais pour les autres...» par Gérard K. ABOTSI in CARNET DE L’ECRIVAIN. Et cette auteure n’en fait pas le contraire, elle a su donner ce qu’il faut à ce bouquin!

 Vue l’image illustrative de la première de couverture, on penserait que ce serait quelque chose du viol, en fait, répétitif, mais ce n’est pas le cas. Et on peut avoir l’impression que son JE VAIS BIEN se rapporte sur son état d’âme, sa somptitude d’avoir la tête haute malgré les vents et marées, les tempêtes qui ravagent son existence ou même après quelques expériences néfastes ou horribles de la vie ou de plus encore, en quelques domaines et en vrai, le contenu est chic et vraiment surprenant. Je ne sais pas si vous avez eu aussi ces genres d’impressions hypothétiques à première vue de l’ouvrage. En fait, je le clame tout haut que cet ouvrage intitulé «JE VAIS BIEN» de SOECHA a de mérite à ce qu’il faut. 

  Adjowa, qui se présume ainsi tout court ( première ligne de la prologue= Je suis Adjowa, Adjowa tout court.) nous raconte son histoire, de la rencontre avec son prétendu violeur Rico, un acte qui le ( Rico) ferait payer sa vie, périr entre les mains des forces de l’ordre, grâce à Edoh, le policier qui a vraiment joué son rôle, je ne néglige pas les autres personnages qui meublent cette histoire haletante. S’il faut parler de quelques personnages dans cette histoire, je n’hésiterai pas à parler de Sika qui, l’explication ou la signification de son nom en dialecte Ewé est de l’or, d’où celui ou celle qui brille. Avec sa tempérance à haute dose, qui ne laisse pas les soucis l’engloutirent dans le gouffre, cependant celle qui espère toujours être à la hauteur, malgré les circonstances, les déveines de la vie, et toutes ces dérives qui gangrènent nos quotidiens. 

  Comme je l'ai dit plus haut, cet ouvrage ne traite pas seulement les faits sociaux basés sur les réseaux de communication qui, ont de l’impact pas mal sur la vie des gens, mais qui ont de forte parité sur les jeunes, et surtout ceux qui sont les amateurs sur les réseaux, ne savant pas quoi faire, qui consacrent presque tout leur temps à surfer sur les sites, les plates-formes et retournent chaque fois avec des pensées hors communes, bourrées de mauvaises choses ou étranges qui sont contraires aux normes. L’auteure SOECHA l’a bien souligné au premier chapitre de ce livre, en guise d’attirer la pensée de ses lecteurs que « Si les heures passées sur les réseaux étaient payantes, tous les adolescents seraient milliardaires ». Ah oui, je pense que c’est vrai et j’ose croire fermement que cette histoire fera sa buzz dans le monde entier, puisque ce n’est pas seulement pour la jeunesse togolaise, ou bien africaine mais pour tout le monde entier. 

  A ce que j’ai découvert, cet ouvrage est le répertoire de motivation qui appelle au développement personnel « tout n’est pas cirrhose dans la vie », une pensée de Frédéric Dard. Sans oublier Ayi Renaud Dossavi avec sa question savante et pensée gigantesque: « Qu’est-ce que vivre, si ce n’est renaitre chaque jour ? ». 

 L’on a sûrement sur la fin de l’histoire, vue comment les choses vont ou se déroulent , comme on aura à visiter une fin tragique ou horrible, mais, ce n’est pas le cas, mais c’est plutôt très surprenant et hallucinant à la fois...
  Pour finir, je tiens à recommander cet ouvrage à toute ma jeunesse, veillez découvrir la puissance de la description sans détour, la vie dans l’art et l’art dans la vie, j’ose croire que ces concepts se croisent et s’entre-mêlent entre eux sans modération; il serait préférable de découvrir ce monde qui m’a fasciné, qui m’a fait voyager dans le monde de SOECHA, le monde mystérieux mais réel, d’où ma citation d’introduction, qui reflète la réalité de notre génération. 

      Je parie que cet ouvrage vous fera rêver et surtout de vous conscientiser, vos amis et proches à l’utilisation des outils de la science, d’où à les bien utiliser dans les normes pour ne pas être dans le gouffre de l’ignorance...


Par Gérard L.P. ABOTSI




Revue et mise en par AGBOYIBO K ® 

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