Littérature Togolaise, #Les Lames du passé # TAWE, Ed. Oracle, 2021.

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  À LA DÉCOUVERTE DE LA          LITTÉRATURE TOGOLAISE             

RUBRIQUE N°00015/ 2022

 

Crédit photo @komi Agboyibo

Rien n'est éternel, même cette histoire du Viol prendra fin!!!

 

Auteure : De son vrai nom Assohame Winiga Elfried TOMSUWA, TAWE est née en Octobre 2002 à Kara au Togo. Après son baccalauréat en 2020 au Collège Chaminade de Kara, elle s’inscrit à l’Université de Kara en Médecine. Comme l’écriture n’est plus l’apanage des gens de lettres, elle ne serait pas en reste parmi tant. *Les lames du passé* est son premier ouvrage littéraire.

 

 

 

Résumé : Structuré en sept chapitres, *Les lames du passé*  est l’histoire d’une vie passée de manière tragique. C'est l'histoire d'une jeune fille unique, orpheline de père et elle est laissée aux charges de sa mère qui, incapable de faire de contrepoids devant sa belle-famille pour cause des conflits liés au choix de son mariage, elle est contrainte à vivre sous le même toit que Dihine, le frère de son mari défunt. Dans l'impossibilité de de venir en aides et subvenir aux besoins de sa fille, stagiaire, sa vie sera vue hors norme par une affaire de viol et là sa vie sera bousculée par des cicatrices. Loin de se décourager, l'orpheline a pris ses courages à deux mains pour sortir de cette situation embarrassant destructrice et le Ciel aidant son histoire se verra changée.

 

 

Thème : Le Viol sexuel / La violence sexuelle.

 

Le viol sexuel/ la violence sexuelle, c'est l'acte par lequel l'on force une personne à avoir une pénétration sexuelle, vaginale ou anale sans son consentement.

 Selon la psychologie, c'est une action physique ou psychologique accomplie pour obliger autrui à faire ou ne pas faire quelque chose uniquement pour faire du mal.

La violence sexuelle n'est pas faite seulement aux femmes. Les hommes aussi subissent de la violence sexuelle.

En effet, son viol est un véritable plan monté et réussi par son oncle après avoir éliminé son frère juste pour avoir ses biens. Pris par des idées barbares, il n'a pas cessé de mettre du bâton dans les roues de cette orpheline de père et sa maman. Et, voilà un jour, il a pris des produits excitants accompagnés de l'alcool pour pouvoir abuser sexuellement de cette innocente de nature. Mais elle aura le courage de surpasser cette histoire pour voir réussir sa vie. Elle était prise au piège indépendamment de sa volonté.

 

Lisons plutôt ces mots du narrateur.

"Deux ans après, un mercredi en début de l'année scolaire, alors que je revenais de l'école, fatiguée, pendant que maman serait déjà là, j'ouvris la porte, posai mon sac au salon et me dirigeai vers la cuisine, où selon moi, elle serait en train de cuisiner comme d'habitude.(...) Après m'être servie à manger, j'entendis l'oncle qui m'appelait depuis sa chambre. (...) À ces moments, je regrettais énormément l'absence de mon papa.

Une fois dans sa chambre, je me sentis un peu gênée car il me regardait bizarrement, comme possédé. Il me demanda de m'approcher de lui car il voulait me parler. (...)

_Huuumm...je pus comprendre à ses touchers, que j'étais dans une mauvaise posture, il avait commencé à me déshabiller, (...). C'est à ce moment, je crois doc, que je me suis évanouie. La suite, je ne peux vous la dire car j'étais inconsciente.

À mon réveil, le corps affaibli et presque paralysé sur le lit de l'hôpital, j'avais envie de voir maman, mais je n'arrivais pas à formuler une seule phrase, comme si l'on m'avait arraché toute force". P.p. 39-42.

Ainsi, ne voulant pas être la seule et unique de cette famille et encore orpheline de père, elle vient de connaître une aventure comme dans une documentation de l'apocalypse animale ; une mésaventure.

Sa mère ne sachant quoi faire, elle ne pouvait que la consoler, seule chose qui leur resterait.

Malheur à toutes ces personnes qui, après la mort d'un mari défunt, laissant des enfants derrière lui abusent de ces enfants ou les maltraitent.

Entre les lignes, l'oncle aurait pris des excitants et a pris beaucoup d'alcool. Au lieu d'être un élément protecteur pour, et la maman et l'enfant Keren, il a plutôt décidé de détruire la famille et prendre les biens de son frère. Honte!

*Les lames* désignent tout ce qui a été la cause de blessures dans la vie du personnage principal qu’est Keren.

L’auteure se veut proposer une porte de sortie de cette situation qui est celle de ne pas laisser à l’interne son histoire du viol mais d’avoir le courage de l’extérioriser afin de permettre aux autres de ne point tomber dans les même pièges car cela peut nuire au développement non seulement de la victime mais aussi pour la société.

 

 

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Réalisation: Komi AGBOYIBO, rédacteur en chef ;

William Paterne ASSITO et

Ami Albertine GAVON.

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